Une semaine pourrie
Il est des semaines comme çà, où rien ne va, où tout capote ! Cette semaine a été une succession de dégâts et de déconvenues, à tel point que j’avais hâte de voir le bout.
D’abord, elle était haute en fracas et patatras qui nous a coûté la peau des fesses, puis çà a été une longue succession de kiné respi et d’aérosol pour Maya qui a attrapé la bronchiolite bien avant l’arrivée du froid (inutile de vous dire que je pense sérieusement à la mettre en quarantaine dès que les premiers froids seront là pour l’épargner), les cauchemars d’Axel qui ont fait que j’ai passé 3 nuits blanches en une semaine, sans parler des mille et un soucis au boulot qui ont laminé mes dernières énergies.
Pour clôturer cette semaine à graver dans nos mémoires, une histoire qui m’a valu ma quatrième nuit blanche.
Hier soir, je rentre du boulot. Pas d’Axel pour m’accueillir sur le pas de la porte comme il le fait chaque jour. Je me suis dit qu’il s’est peut-être couché tôt, ou il a peut-être un peu de fièvre ? J’entre dans sa chambre, personne. J’entre dans la chambre de Maya pour demander à la nounou qui était en train de la coucher où était Axel. Il n’est pas encore rentré, qu’elle dit ! Cœur qui bat la chamade, sueurs froides, et tête qui tourne !
J’appelle mon mari, lui demande où était Axel. Réponse : il n’est pas avec toi ? Cœur qui bat triple la chamade, sueurs qui dégoulinent sur mon visage et tête qui tourne à devenir dingue.
Téléphones, tremblements, prières (ce n’est pas forcément dans l’ordre chronologique).
Axel était en fait encore à l’école. Mon mari qui l’a déposé et donc (du moins dans ma tête et dans ma logique) qui devait le récupérer s’est contenté de le déposer et a pensé que c’est moi qui allais le récupérer !
Je vous épargne les explications qui s’ensuivaient mais juste pour vous dire que le manque de communication parfois, çà peut vous flanquer une crise cardiaque.
Message hautement vital pour les mamans : quand vous demandez à votre mari de faire quelque chose, surtout quand il s’agit des enfants, pensez à accompagner votre demande de détails clairs, quitte à prendre le risque de se voir rétorquer « arrête de me parler comme à un demeuré ». Là, je plaisante … mais à peine !