Deux
Maya grandit, gagne en confiance, attrape les choses autour d’elle, gazouille de bonheur ou de dépit. Elle est devenue une vraie camarade de jeux pour Axel. Pour mon plus grand bonheur qui ne peux m’empêcher d’avoir une petite larme à l’œil en les voyant heureux ensemble, se partager les jouets, se faire des câlins, se consoler quand l’un pleure, solidaires quand l’autre se fait reprendre, se chamailler aussi parfois.
J’ai surpris une fois Axel donner le biberon à Maya. Le biberon était vide évidemment mais ils jouaient sûrement au jeu du repas. Et la petite sœur de jouer le jeu en suçant sur la tétine. Une autre fois, il intimait Maya de ne pas sucer ses doigts. Et Maya, de son côté, de pousser des cris de joie en voyant Axel sautant sur le lit, transformant ainsi notre lit en trampoline.
Ces petits moments, ponctués de rires, de sourires, mais parfois aussi de cris et de pleurs viennent colorer notre quotidien. Nous assistons tous les jours à l’épanouissement de cet amour fraternel, ce lien qui ne peut exister qu’entre frères et sœurs, cette compréhension mutuelle et tacite, les regards qui disent tout, les coups d’œil complices.